dimanche 30 septembre 2012

Qu'est-ce qu'on fait en automne

Pour aller aux pommes, Camille a décidé de d'abord s'entraîner; une pomme dans le lilas, un escabeau de 6 marches et le tour est joué, elle est devenue une championne de la cueillette. Juste à temps, parce qu'elle a participé à 2 journées d'autocueillette... Une première avec les cousines (en shooting photo à part de ça), escabeaux; branches; grimpettes; courir avec des pommes plein les bras; faire courir Papa et Maman et grand-papa etc après elle... bref une journée bien active enrobée de chaos et de fous rires... Puis elle y est aussi allée avec les amis de la garderie. Une semaine plus tard. Parfait pour cuisiner, avec Alice qui se régale de la compote de pommes de paresseux de maman (4 pommes en gros moreceaux dans la mini-mijoteuse pour l'après-midi et hop! un petit coup de pile-patates et le tour est joué). Après 2 croustades, une tarte au désastre (ça, c'est quand le surplus d'enthousiasme de ma grande fille provoque un genre de catastrophe visuelle au look de la-dite tarte... appelons-ça du renversé pour sauver la face), du ketchup aux fruits (chez tantine avec une montagne de trucs à peler), des pommes aux miel, de la compote, de la compote, de la compote... Je suis prête à changer de saveur. Vite! allons chercher des citrouilles.

L'automne, c'est aussi la rentrée.

Une entrée à la garderie pour Alice (au bout d'un mois, elle fait du 2h / jour) tous sourires, très très calme et sage... Tout le monde adore Alice avec son extrême sociabilité. Parfait. Rien d'autre à dire.

Une rentrée pour Camille, après les vacances des éducatrices... (toute une année de garderie déjà, au 30 août; on fête ça à grand coups de «Maman je veux pas y aller» ou «NOOOOOON! Je suis trop fatiguée...»)

Au bout de deux semaines, elle a finit par reprendre ses habitudes de «temps plein». Convaincue à coup de : «Il faut beau, tu vas sûrement jouer dehors avec tes amis» ou «je crois qu'il va pleuvoir, tu feras sûrement un bricolage ce matin»... Le terrible two muté en petite adolescence, avec la liste interminable des vêtements à enfiler qui rencontrent tous un «Non je veux pas mettre ______(insérer ici le chandail, les bas ou les souliers, etc)» bref, je négocie chaque étape, chaque matin. Il y a toujours une bonne raison. Je vais probablement courir bloguer le jour où elle me dira : «Non maman, celui-là est trop rose» ou «J'ai pas le goût d'être une princesse aujourd'hui» (parce que oui, oui, les princesse mettent une sorte spéciale de vêtements, qu'on doit toujours appeller _______ de princesse (insérer ici le vêtement, comme plus haut) et comme c'est Camille qui décide de la mode des princesses, ben si les princesses mettent pas de jeans pour grimper aux pommiers, alors elle en mettra pas elle non plus. Vous voyez le principe ??!? Quel entêtement! Mais quel vocabulaire quand même, parce qu'à quelques mois de ses 4 ans, elle imagine toute sorte d'arguments farfelus où le confort, les couleurs et la douceur des tissus sont des preuves irréfutables qu'elle ne peut pas porter ce que j'ai extirpé des tirroirs ce matin-là. Et en passant, oui, les princesses sont capables de grimper cueillir des pommes en robe et en chaussons de ballerines, ça a l'air. Parce que les princesses sont des championnes, vous le saviez ?!!?

Camille, elle, est de son propre avis la plus belle des princesses.

En tout cas, elle est une championne qui continue ces excercices tous les matins pour ne pas retourner à l'hôpital des plâtres. (Disons que c'est en soit un argument convaincant.) Le phisiâtre nous a fixé un suivi aux 6 mois, pour bien suivre l'évolution de la diplegie spastique (dont j'oublie les mots latins pour décrire le manque de souplesse aux tendons d'achille de Camille). On ne doit pas lâcher. Jusqu'à la fin de sa croissance. Yé. Mais c'est du connu et on est capable.

Physio. Physiâtre. Ergo. Opto. Dentiste. Nos suivis de cet automne. À suivre !