La menace du Cpap

En tout cas Camille doit le voir comme une menace, puisque depuis qu'on en a parlé avec les docs, pas d'autre folie. La nuit nous dira si on fait un petit 4 heures de Cpap tous les 8 heures pour «revigorer» Poupoune. On constate qu'elle est plus fatiguée. Ça fait beaucoup de changements en peu de jours... le sevrage, le petit lit de pouponnière, (oui, on fera une photo samedi), devoir garder sa chaleur toute seule, moins de liberté de mouvement parce qu'elle est emmaillotée (comme une papoose, ça tombe bien, j'ai eu mon bébé comme un squaw... il manquait juste la forêt, un chevreuil, l'indien lakota personnifié par Jo et quelques semaines de gestation...). C'est agréable de pouvoir prendre Camille n'importe quand, facilement (malgré les *&?$"/! de fils), mais on manque le contact qu'on avait n'importe quand dans l'incubateur. Il n'y avait qu'une couche et le reste de Camille très accessible. Maintenant, seule sa binette est à l'air libre, et quelques fois ses petits doigts, quand ils ne sont pas pris dans ses manches. On peut se gâter en kangourou quand même, là !

Pitchoune a pris 55 grammes (dons 1905 g). J'espère que son certificat de 2 kg est prêt. (!) J'ai changé son dessin aujourd'hui, en retard, puisqu'il était prêt pour son déménagement de lit. On (je veux dire Jon) en fera sûrement un pour le déménagement d'unité. En attendant, on est «sur le bord de la porte», littéralement puisque la nouvelle chambre assignée est celle la plus près de l'entrée. Dès que l'équipe est certaine que le Cpap, c'est définitivement terminé, je pense que Camille rencontrera de nouveaux colocs (chambre à 3 bébés, aux soins intermédiaires).

Bonne nuit,
Caro.