23h, hier soir, un vendredi soir paisible, avec des routines du dodo fantastiques chaque soir depuis au moins 8 jours (pas de rouspettis, ni de chicanages au moment d'aller au lit)...
« - Waaaaah, waaaaaah !!! MaMAAAAAN
- Ça va pas, ma cocotte ? Colle-toi avec Maman.
- **Ssshhlaaarfff!* *Splooouuuaaaaasssshhh!* *Ssshhlaaarfff!** »
Je simplifie un peu, mais vous aurez compris que le contenu de l'estomac de Mimi ornait alors mon pyjama.
Et le sien.
5 renvois plus tard, 3 débarbouillages, 4e pyjama (mix n' match des hauts et des bas de pyjama... on pourrait penser au petit matin que nous sommes tous daltoniens, mettons)... Camille suppliait qu'on la recouche dans son lit. Ce qu'on a fait. Environ vers 1h a.m.
Nausées ou haut le coeur vers 4h ? Une petite série de «Waaah!» m'a invitée à la rapatrier dans notre grand lit pour continuer à dormir un peu.
Et aujourd'hui, pile une semaine avant Noël, ça lui sort maintenant à grands flots de l'autre bout.
Misère!
Ça sera pas en fin de semaine qu'on va améliorer sa courbe de prise de poids!
Évidemment, c'est sûr qu'on s'inquiète, qu'on vérifie 3 fois ce qu'elle peut ou ne peut pas manger, la quantité d'eau pédialyte qu'elle a bu, le nombre de céréales sèches qu'elle a croqué, la portion de la tranche de pain grillée mangée au total des petites bouchées par-ci, par-là... Nos faces allonges avec la liste d'aliments refusés durant la journée... «Elle veut pas manger. - Oui mais faut qu'elle prenne des forces pour aller mieux. - Ok, on essaie ça maintenant. - Bon ça non plus, alors ceci peu être?» Probablement que notre cirque d'alimentation/soin lui a donné encore plus mal au cœur, finalement.
En tout cas, elle est au lit (depuis 10 minutes) et elle dort déjà profondemment.
Pour toute la nuit.
Soyons positif.
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