Avec l'arrivée «programmée» de petite soeur, les consultations médicales et les confirmations de rendez-vous se multiplient... ainsi que les malaises lorsque mon interlocuteur réalise que c'est ma deuxième grossesse, mais première fois à terme. Tout sourire, je leur dit : «Oh, ma grande fille de trois ans va très bien» (soulagement dans leurs visages / leurs voix au bout du fil; beaucoup de «Je n'osais pas vous le demander, mais ça aurait été ma prochaine question» et immanquablement, la curiosité prend le relais... Non pas de séquelles graves... oui, 4 mois à l’hôpital... oui, on fait de la physio et de l'ergothérapie encore... )
Je réalise que la plupart des gens dans le milieu hospitalier ne savent même pas que les chances de survie de Camille était d'au moins 50%. Que nous avons été chanceux, mais que le tableau n'est pas si noir que ça.
Je réalise à l'instant que si les ambulanciers et les urgentologues qui sont tombés sur nous (ou nous qui sommes tombés sur eux...) avaient partagé leurs doutes ou mêmes s'ils avaient hésité quelques minutes, ce blog, et ma grande cocotte, on n'en parlerait pas ainsi aujourd'hui.
Merci !
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